Washington et Paris annoncent un retrait progressif d’Afghanistan
“C’est le début — mais pas la fin — de nos efforts pour terminer cette guerre. Nous allons avoir la lourde tà¢che de ne pas perdre les gains que nous avons engrangés, pendant que nous retirons nos forces et que nous passons le relais de la sécurité au gouvernement afghan”, a affrimé Barack Obama, au cours d’un discours à laMaison Blanche.
Dans une allocution de 13 minutes à la nation, M. Obama a dévoilé le retrait de 10 000 soldats d’ici à la fin de l’année et de 23 000 supplémentaires d’ici à l’été 2012. Les effectifs qui auront quitté le pays à cette date, soit 33 000, correspondent à ceux que M. Obama avait envoyés dans le pays en décembre 2009. Le président a opté pour un début de retrait plus rapide que celui préconisé par ses commandants militaires, mais qui laissera encore plus de 65 000 soldats américains en Afghanistan à l’approche de l’élection présidentielle de novembre 2012, à laquelle il est candidat.
OBAMA A SUIVI L’OPINION
Un sondage publié mardi affirmait que 56 % des Américains étaient en faveur d’un retrait d’Afghanistan “aussità´t que possible”. En outre, en période de fort déficit budgétaire, de plus en plus de voix s’élèvent au Congrès pour demander la fin des opérations dans le pays, dont le coà»t est évalué à environ 10 milliards de dollars (7 milliards d’euros) par mois.
Prenant acte de ces opinions, M. Obama a indiqué qu’“il est temps de nous concentrer sur les investissements dans notre propre pays”. Cet argumentaire a séduit la plupart des démocrates du Congrès, le chef de la majorité au Sénat, Harry Reid, saluant “un grand pas dans la bonne direction”, màªme si certains élus auraient souhaité un retrait encore plus rapide.
Mais le sénateur républicain John McCain a mis en garde contre le “risque superflu” que ce retrait fait peser sur “les progrès durement gagnés” sur le terrain.“Nous voulons tous faire revenir nos soldats aussi vite que possible mais il faut faire en sorte que les progrès que nous avons réalisés ne soient pas menacés”, a renchéri le président républicain de la Chambre des représentants,John Boehner.
LA FRANCE ENGAGE SON RETRAIT
Peu après cette annonce, l’Elysée a déclaré que la France engageait “un retrait progressif” de ses renforts envoyés en Afghanistan “de manière proportionnelle et dans un calendrier comparable au retrait des renforts américains”. A un an de l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy “a souligné que la France partage l’analyse et les objectifs américains et qu’elle se félicite de la décision du président Obama”, a-t-on précisé à l’Elysée.
Après s’àªtre entretenu au téléphone avec son homologue américain, le chef de l’Etat franà§ais “a confirmé que la France restera pleinement engagée avec ses alliés aux cà´tés du peuple afghan pour mener à son terme le processus de transition”, a poursuivi l’Elysée.
Quatre mille soldats franà§ais sont actuellement déployés en Afghanistan. Soixante deux militaires franà§ais sont morts dans ce pays depuis fin 2001. Avec neuf tués en moins de six mois, 2011 est déjà l’une des années les plus meurtrières pour les troupes franà§aises déployées depuis près de dix ans dans le pays. Le retrait définitif des forces de la coalition en Afghanistan est prévu à l’été 2014.
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